1. Comment obtenir des informations sur les produits en vente ?
La plupart des informations telles que les dimensions des articles, leur matériau ou leur usage alimentaire ou non sont disponibles dans la description de leur fiche produit.
Vous trouverez également des informations dans la page des conditions générales de vente ici.
Si jamais vous ne trouviez pas la réponse à votre question, n’hésitez pas à m’envoyer un mail à ankewool@gmail.com.
2. Quels sont les délais d’envoi ?
J’essaie de ne pas dépasser un délai de 3 jours entre la commande et l’expédition du colis ou de la lettre. Cependant, je reste dépendante des horaires d’ouverture et des délais parfois variables de la Poste.
Concernant les estampes, le temps de séchage est parfois plus long et il est possible de devoir patienter un jour de plus.
Si jamais votre commande devait être reçue urgemment, n’hésitez pas à me le signaler et je ferai au plus vite !
3. Les retours sont-ils acceptés ?
Je n’accepte pas les retours car comme explicité ci-dessous (point n°5), je gère seule les ventes et ne suis pas en mesure de proposer ce service. Cependant, si une mésaventure arrivait durant le trajet d’expédition, bien que je mette tout en œuvre pour protéger les articles, contactez-moi directement à ankewool@gmail.com et nous étudierons quelles possibilités sont envisageables.
4. Où sont crées les articles ?
Toute la partie céramique a d’abord été réalisée dans un atelier situé au Fort Saint-Just, à Lyon 5ème, un tiers-lieu géré par l’association Gamut qui m’accueillait en résidence. Les estampes et la micro-édition étaient fabriquées dans mon petit appartement, à Lyon également.
J’ai depuis migré à l’ouest et aujourd’hui j’installe mon atelier-boutique dans le joli centre ville d’Angers :). À la fois lieu de production, de transmission, de partage, l’ouverture est prévue pour début septembre 2021 et plusieurs formules de cours de tournage seront proposées.
5. Pourquoi la céramique artisanale est-t-elle bien plus chère que celle vendue dans la grande distribution ?
Les matières premières sont plutôt chères et l’investissement apporté pour la création et la gestion d’un atelier (achat des machines, outils et loyers notamment) permettant au potier de travailler est important.
Lors de la création d’une série, surtout au début, il y a de très nombreux ratés à toutes les étapes du processus de création. Cela fait partie de l’apprentissage car cet artisanat met plusieurs années ou plusieurs décennies (voire toute une vie !) avant d’atteindre une véritable maîtrise.
Je fais tout seule, de la conception théorique de l’objet, aux recherches et expérimentations pour réaliser une recette d’émail, à toutes les étapes de la réalisation jusqu’au produit fini, et en passant par la création de ce site internet, de la boutique, de toute l’expédition et suivi des commandes, de la compta et des impératifs administratifs, des photos et de la gestion des réseaux sociaux…Si je calculais le coût de mon taux horaire de travail, les sommes seraient dérisoires ! Je paie également des taxes sur mes ventes et les cours que je propose.
Par ailleurs, très rares sont les potiers à vivre seulement de leur production.
Ainsi, quand vous achetez une pièce, vous soutenez un petit commerce et vous faites l’acquisition d’une pièce unique qui – je l’espère – traversera le temps. Enfin, vous valorisez un savoir-faire ancestral qui pourra être transmis à son tour :).
6. Les conditions de production sont-elles éthiques et respectueuses de l’environnement ?
Nul ne peut garantir un sans-faute à cet égard. Cependant, c’est un point qui me tient à cœur.
Je recycle au maximum mes matières premières et j’utilise des procédés spécifiques (bac de décantation pour les déchets d’émaux puis cuisson et mise à la déchetterie par exemple) afin de ne pas rejeter des produits toxiques à cru et polluants dans le circuit des eaux usées de la ville.
J’utilise au minimum certains matériaux par choix, comme le cobalt, qui malgré son intérêt esthétique pose nombre de problèmes… Cela me permet par ailleurs d’expérimenter d’avantage pour obtenir des couleurs que je pourrais avoir plus facilement si je l’utilisais. Ce sont donc quelques exemples parmi tant d’autres mais sachez que je garde ce questionnement à l’esprit dans l’évolution de mon travail et que je souhaite tendre vers une production de plus en plus vertueuse à ce niveau là.
Petit bémol cependant concernant l’emballage : si j’utilise au maximum du carton ou des emballages recyclables, je ne peux pas véritablement me passer de papier-bulle et de scotch pour le moment, compte-tenu de la fragilité du matériau céramique face aux conditions de transport parfois intenses.
7. Quelles sont les étapes de fabrication d’une pièce en poterie ?
Réaliser une pièce tournée prend du temps, notamment parce qu’il existe des intervalles plus ou moins longs entre chaque étape. Lorsque je commence une série de formes dont je n’ai pas l’habitude, il y a un temps de recherche du volume global, du poids de terre adapté et d’expérimentation sur le tour (et beaucoup de ratés !). Lorsque j’ai tourné une forme qui me convient, je la reproduis en série puis je laisse sécher l’ensemble jusqu’à obtenir une consistance appelée « cuir » , qui est assez ferme pour être manipulée mais assez souple pour pouvoir être sculptée. Vient ensuite l’étape dite de « tournassage » durant laquelle le pied est dessiné, la surface lissée et quelques effets réalisés selon le résultat voulu.
Les pièces tournassées doivent ensuite être parfaitement sèches pour partir en première cuisson : « biscuit » ou « dégourdi ». Elles passeront une nuit et un jour complets dans mon four.
Les pièces biscuitées restent suffisamment poreuses pour absorber l’émail liquide. Je les trempe dans un bain ou j’utilise un pinceau. Enfin, elles repartent en cuisson, toujours aussi longue, mais à des températures beaucoup plus hautes afin que l’émail se vitrifie et fusionne en partie avec la terre. Le résultat n’est jamais garanti et souvent surprenant dans le bon ou le mauvais sens !
8. Quelles sont les étapes de fabrication d’une estampe via la technique de la linogravure ?
Je réfléchis au dessin qui va figurer sur l’estampe, aux pleins, aux creux et à comment il rendra en inversé. Je dessine souvent plusieurs projets préparatoires sur une feuille, au crayon à papier et j’affine au fur et à mesure. Je dois m’astreindre à éviter trop de détails qui seraient insatisfaisants une fois imprimés. Lorsque j’ai mon dessin final, je le reproduis sur la gomme – généralement à main levée, et parfois en modifiant encore quelques éléments – avec un stylo-feutre ou un stylo bille. Vient ensuite le moment de graver dans la gomme à l’aide de gouges en repassant sur les traits ou en creusant les parties que je souhaite laisser blanches. Lorsque c’est fait, je fais des tests avec l’encre puis je calibre la plaque de gomme grâce à un gabarit bricolé et je procède à l’impression manuelle sur du papier 250g. L’encre sèche plus ou moins vite selon le climat, puis il ne reste plus qu’à signer l’estampe.
7. Quel est mon parcours d’apprentissage ?
Je n’ai pas de formation plastique à proprement parler, j’ai toujours plus ou moins pratiqué l’écriture, le dessin ou différentes techniques liées…De nombreux domaines de connaissances attisent ma curiosité et interagissent entre eux au fil des années.
J’ai principalement fait des études de cinéma qui ouvrent à l’histoire de l’art et aux pratiques artistiques en général, bien que l’image reste le domaine que je connais le mieux théoriquement.
J’ai également été professeur des écoles quelques années.
Les objets en céramique asiatiques m’ont longtemps accompagnée et m’ont donné envie de commencer la poterie en cours de loisir, puis, j’ai effectué une formation professionnalisante à Matière Contact à Lyon, un très chouette endroit auquel je dois beaucoup.
Votre question n’a pas trouvée de réponse ici ? Contactez-moi à ankewool@gmail.com 🙂